mercredi 30 juillet 2014

Antigone en perspective créative


Elle pense qu'elle aussi, elle aurait aimé vivre. Mais il n' y a rien à faire. Elle s’appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout....






ISMENE

Moi non plus je n'ai pas dormi.



ANTIGONE, sourit encore.

Il faut que tu dormes. Tu serais moins belle demain.










C'est le roi. Il a des rides, il est fatigué. Il joue au jeu difficile de conduire les hommes.










Pour ceux qui ont aimé Antigone et les autres aussi d'ailleurs , j' ai lu il y a quelque temps le quatrième Mur de Sorj Chalandon, je le conseille vivement, c'est un livre que j'ai trouvé vraiment passionant.

 "L'idée de Samuel était belle et folle : monter l'Antigone de Jean Anouilh à Beyrouth. Voler deux heures à la guerre, en prélevant dans chaque camp un fils ou une fille pour en faire des acteurs. Puis rassembler ces ennemis sur une scène de fortune, entre cour détruite et jardin saccagé.
Samuel était grec,. Juif, aussi. Mon frère en quelque sorte. Un jour, il m'a demandé de participer à cette trêve poétique. Il me l'a fait promettre, à moi, le petit théâtreux de patronage. Et je lui ai dit oui. Je suis allé à Beyrouth le 10 février 1982, main tendue à la paix. Avant que la guerre ne m'offre brutalement la sienne ..."

Sorj Chalandon





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